Entrepreneur délégant et très humble, Vincent n’a aucun problème d’égo et aime s’entourer de personnes qui savent mieux faire : imprégnez-vous de la philosophie professionnelle et personnelle de Vincent Huguet.
Homme à tout faire à ses débuts, malgré lui, Vincent est un entrepreneur qui délègue facilement, il n’arrête pas de recruter meilleur que lui, sur toutes les fonctions et bien souvent, cela surprend.
« Je pense qu’il ne faut pas hésiter à faire que les gens se lancent. Je suis quelqu’un qui fait confiance aux gens, qui délègue et qui essaye de recruter des très bons et meilleurs que moi. Je pense que les boîtes qui n’arrivent pas à dépasser un certain niveau parce qu’ils ne font pas cet effort, par question d’ego, de prendre des gens qui vont être très bons en dessous d’eux. »
Le fait de déléguer lui permet de se concentrer, d’avoir du temps pour réfléchir. Lui, il n’a pas peur du vide, « le vide est nécessaire, cela permet de se créer des moments de réflexion. » Vincent est ambitieux et pour être avant-gardiste, il a besoin de ces moments.
?Autre point important, il prône ardemment la liberté. Il veut que les 450 personnes qui travaillent pour Malt, « se sentent libres. » Quelque part, il doit accepter une certaine forme de chaos au bénéfice de la vitesse. Pour ce faire, il s’inspire des entreprises américaines de la tech qui sont « souvent organisées comme ça. Ils ont plein de petites équipes, qui vont avancer sur des projets un peu concurrentiels, mais au bénéfice de la vitesse globale. »
Son rôle évolue chaque année et c’est ça qui le passionne. Il n’hésite pas non plus à faire appel à une coach, avec qui il échange au moins une fois par mois et un peu tout le temps via WhatsApp.
? Le saviez-vous ? Malt n’a pas toujours été Malt. Vous ne le saviez peut-être pas, mais avant novembre 2017, Malt s’appelait Hopwork. Homonyme d’une entreprise américaine, qui évolue aussi autour du freelancing, les deux entreprises sont confondus quotidiennement. « On s’est donc rencontrés, on a beaucoup discuté et on s’est mis d’accord. »
Ce changement est finalement très positif. Une belle occasion de communiquer, de se poser, de se demander « on est quoi ? » et de se lâcher !
Son énergie positive, il la trouve auprès de sa famille, ses trois enfants et sa femme mexicaine, elle-même entrepreneure. Il l’avoue, devenir papa l’a rendu encore plus humble, « tu te dis que le boulot d’entrepreneur est simple par avoir au boulot de père. C’est une logistique incroyable et quelque part, c’est mon équilibre. »
Ultra connecté et addict aux réseaux sociaux, Vincent s’intéresse à de nombreux sujets et qualifie sa façon de s’informer de « chaotique. » Il suit les personnes qu’il trouve inspirantes et auprès de qui il trouve les bonnes informations, et accepte ensuite que « ces informations arrivent de façons déstructurées et de les restructurer derrière dans sa tête. C’est un flux d’informations permanent. »
Dès qu’il peut (et surtout dès qu’il a pu), ses weekends sont dédiés à sa famille, « ça te remet les pieds sur terre ». Et ensemble, ils s’évadent dans les montagnes ou les lacs autour de Munich. « Ma femme me pousse à déconnecter le week-end. »
Sa carte blanche autour de la créativité, de l’innovation et de l’intuition, les claques de ses investisseurs et sa sélection pour 40 Nuances de Sista… Vous allez trouver l’épisode trop court avec le CEO de Malt.
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