Sandra Rey n’aurait jamais pu anticiper son aventure avec Glowee.
Tout commence en 2013. Sandra est étudiante en design et participe à un concours sans trop y croire. Elle a 22 ans, pas d’expérience, juste une intuition. L’idée ? Révolutionner l’éclairage urbain avec de la bioluminescence. Une lumière vivante, inspirée des profondeurs des océans.
Quelques slides PowerPoint, quelques images Photoshop… et tout bascule. Elle gagne le concours de son école.
La presse s’emballe. Le projet fait parler de lui. Des maires, des investisseurs, des multinationales veulent acheter son produit… qui n’existe pas encore.
Mais, cela n’arrête pas Sandra. Elle trouve un laboratoire, lève ses premiers fonds, embauche une équipe. Tout le monde y croit. Glowee devient un symbole d’innovation. On la félicite, on l’admire, on lui prédit un destin extraordinaire. Elle pitche devant Xavier Niel – même si l’essai n’est pas transformé -. Quelques années plus, elle participe à un elevator pitch à la Tour Eiffel qui lui rapportera 100 000 euros, et elle fera une première campagne de crowdfunding qui réunira 650 000€ en 10 jours. Sandra recrute une équipe de scientifiques, fait partie des délégations internationales pour voir où et comment commercialiser le produit. Bref, tout semble au vert
Mais derrière les projecteurs, une autre réalité se dessine. Bien que résistante et combative, Sandra se heurte à des sujets réglementaires. Elle teste d’autres marchés, teste d’autres technologies et décide de diversifier son offre et finalement de changer de technologie.
Fin 2022, alors qu’elle a remporté 4M€ lors d’un concours de la commission européenne l’année précédente, la deuxième partie de fonds n’arrivent pas et malgré une levée de fonds complémentaire, un trou de trésorerie devient impossible à combler.
Alors qu’elle inaugure le premier mobilier urbain équipé de son innovation, elle sait qu’elle doit se résoudre à se mettre en redressement judiciaire.
La suite, c’est 4 offres de rachat potentiel qui arrivent rapidement, Sandra pense que Glowee va pouvoir continuer à exister, mais les repreneurs se rétractent tous en moins de 48h avant la date fatidique. La liquidation est prononcée 10 jours plus tard.
Dans cet épisode, Sandra se livre sur les coulisses de toute cette aventure :
– sa “schizophrénie” entre la lumière médiatique et la dure réalité en coulisses
– la vague d’amour reçue après avoir partagé sa détresse sur Linkedin
– comment sa naïveté des débuts lui a permis d’accéder à un laboratoire militaire
À vos écouteurs 🎧

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